vendredi 30 mars 2018

Interprétation de l'allitération et de l'assonance

Interprétation de l'allitération et de l'assonance

Allitérations en [f], [s], [ʃ], [v], [z] évoquent le souffle, le vent, le sifflement, le frottement, la légèreté, etc. 

Allitérations en [m], [n], [ñ], [l], [r] sont des sons fluides et doux pouvant traduire
- [l], [r] l’écoulement, l’eau ruisselante, la durée de ce qui est évoqué, etc.
- [m], [n], [ñ] la douceur, la délicatesse, l’affection, la tendresse, l’agilité, l’aisance.

Allitérations en [p], [t], k], [b], [d], [g] sont des sons secs ou durs, brefs, violents.
- [p], [t], k] évoquent un bruit sec, un craquement, et même la colère, l’indignation, l’écœurement, etc.
- [b], [d], [g] évoquent un bruit sourd, un bourdonnement, un tremblement, la dureté, la lourdeur.


Assonances en [ou], [u] expriment un bruit sourd, la lourdeur, le mystère, l’inquiétude.

Assonances en [i], [e], [ɛ̃] sont des sons aigus, strident qui peuvent évoquer un grincement, un cri, une plainte, une douleur, et même la clarté, la vérité. 

Assonances en [ã], [o], [on] traduisent l’ampleur, la grandeur, la majesté mais parfois la langueur, la mélancolie, le soupir.

Assonances en [ø], [œ], [ǝ], [œ̃] évoquent l’absence, le silence, le murmure, mais aussi la durée.

Toutes interprétations sont proposées à titre indicatif ; il s’agit d’abord de les confirmer dans le texte avec d’autres indices pour juger leur pertinence et leur utilité dans l’interprétation.

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